Y A T'IL UN GRAND ARCHITECTE DE L'UNIVERS

 

 

Pour nous Franc-maçon du Rite Ecossais Ancien Accepté, la question ne se pose pas, puisque la réponse figure dans la rédaction de la déclaration de principe du 6 septembre 1875 réunissant  les représentants de onze Suprêmes Conseils de notre Rite lors du Convent de Lausanne.

 

Je cite : « La Franc-maçonnerie proclame, comme elle a toujours proclamé, l'existence d'un Principe Créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers. »

 

Cette formulation conservait l’évocation traditionnelle au « Grand Architecte de l'Univers » sans plus la rattacher obligatoirement à une foi en un Dieu personnel et transcendant. Elle ménageait très clairement les susceptibilités déistes et athées, permettant à chacun, scientiste et religieux de s’accorder sur un symbole réputé fédérateur.

 

Contrairement au dieu des religions dont le concept réducteur tend à expliquer les origines divines du principe régissant l’Univers, Le Grand Architecte, principe créateur, ouvre la voie à la spéculation.

 

Dieu, et le Grand Architecte de l’Univers sont donc deux concepts diamétralement opposés. L’un affirme posséder la vérité et le pouvoir sur toute sa création, l’autre défend l'idée d'un principe créateur se manifestant dans les lois physiques de la nature.

 

L’un s'intéresse aux questions existentielles concernant le sens de notre vie ici-bas et dans l'au-delà, soit le « pourquoi » de notre existence. L’autre décrit les phénomènes, les mécanismes, les principes auxquels nous sommes soumis, c’est à dire le « comment » de notre existence. Il n’y a pas d’antagonisme entre ces deux concepts, mais complémentarité car notre soif de signification et d’espérance n’est pas prise en compte par la science qui ne sait pas l’introduire en équations. C’est un peu comme vouloir différencier les Francs-maçons opératifs des francs-maçons spéculatifs. Apparemment leurs buts diffèrent, mais peut-on n’être qu’opératif sans spéculer sur la matière et les outils utilisés ? Et peut-on n’être que spéculatif sans appliquer au-dehors le bénéfice des préceptes acquis dans le temple ?

 

Lorsqu’à l’ouverture des travaux, le Vénérable Maître invoque le Grand Architecte de l’Univers en élevant son Epée Flamboyante symbole de l’énergie qu’il reçoit et qu’il a la fonction de transmettre, il n’appelle pas sur lui la présence d’un quelconque dieu, mais la lumière issue du principe qui va lui permettre d’éclairer l’assistance.

 

Aussi, ce sont les hommes, qui par méconnaissance de l’astronomie et de la physique quantique, ont conceptualisé ce principe créateur en s’en emparant pour créer des religions, comme moyen d’asservissement des plus crédules.

 

Certes, ces religions véhiculant une certaine morale empruntent de sagesse, et d’espérance post-mortem, pouvaient répondre à l’attente d’une majorité d’individus en mal de réponse à leur questionnement existentielle, mais elles les trompaient quant au sens réel de leurs intentions. Cependant, si certaines de ces religions sont respectables, d’autres le sont moins, aliénant la liberté de conscience au profit d’un pouvoir  mercantile.

 

Affirmer pour convaincre, qu’il puisse exister une entité voir un être surnaturel, créateur et Maître de l’Univers et des destinées humaines, est du domaine conceptuel et ne peut être considéré comme la révélation d’une vérité. Objet d’une spéculation, cette idée d’un dieu immatériel et transcendant, conçue par des esprits plus ou moins éclairés, permettait et permet toujours aujourd’hui d’orienter, et d’organiser les perceptions et les connaissances humaines dans un but déterminé.

 

Pour les Prêtres Egyptiens de l’Ancien Empire, observateurs du ciel et férus d’astronomie, Dieu était énergie. C’était cette énergie venant de la direction du Soleil, et pas forcément celle du soleil, qui venait se conjuguer à celle de la Terre (l’énergie magnétique) pour créer la vibration nécessaire à toute vie. Ils avaient une notion de l’Univers très proche de celle des savants de notre 21e siècle, et supposaient que cette énergie qui se transformait en lumière en traversant notre atmosphère, pouvait très bien venir de plus loin et se réfléchir sur notre soleil, comme la Lune qui la nuit éclaire la Terre.

 

Comme il était difficile pour les esprits simples d’une population animiste d’admettre la présence d’une déité invisible, les Prêtres égyptiens l’ont symbolisé par l’astre solaire, première manifestation visible de la Terre. Pour ces savants d’autrefois, Dieu n’était donc pas le concepteur de l’Univers mais un principe physique manifesté sur un objet : la Terre.

 

Plus tard, bien à tort du reste, on a taxé les égyptiens de polythéisme pour avoir représenté, non pas des dieux, mais des principes manifestés dans la nature.

 

Encore faut-il  pendant il ne faut pas faire d’amalgame entre la foi du charbonnier le principe.

 

Le pape Jean-Paul II, en recevant Stephen Hawking au Vatican, lui aurait déclaré: «Nous sommes bien d'accord, monsieur l'astrophysicien. Ce qu'il y a après le big bang c'est pour vous, et ce qu'il y a avant, c'est pour nous

 

L’univers n’a pas besoin de dieu pour exister. Prisonniers de ce vaste monde tour à tour accueillant ou cruel, les hommes se sont toujours tournés vers les cieux pour poser quantité de questions : comment comprendre le monde dans lequel nous vivons? Comment se comporte l'Univers? Quelle est la nature de la réalité? D'où venons-nous? L'Univers a-t-il eu besoin d'un créateur? Même si ces questions ne nous taraudent pas en permanence, elles viennent hanter chacun d'entre nous à un moment ou un autre. Un système n'a pas une histoire unique, mais toutes les histoires possibles. Non seulement notre Univers n'est pas unique, mais de nombreux autres ont été créés à partir du néant, sans que leur création ne requière l'intervention d'un être surnaturel ou divin. Ces Univers multiples dérivent de façon naturelle des lois de la physique. Ils représentent une prédiction scientifique.

 

La moitié des chercheurs du CNRS déclarent aujourd'hui avoir la foi ou quelque chose qui s'en approche  et 70% d'entre eux s'accordent à penser que la science ne peut à ce jour exclure ou réhabiliter l'idée de Dieu.

 

DIEU et la science : La science décrit les phénomènes, les mécanismes, les principes auxquels nous sommes soumis, en un mot le " comment " de notre existence. Cependant, " notre soif de signification et d'espérance n'est pas prise en compte par la science car on ne sait pas l'introduire dans les équations ! " (Pierre Karli, Académie des Sciences).

 

DIEU et la religion : La foi, de son coté, s'intéresse aux questions existentielles concernant le sens de notre vie ici-bas et dans l'au-delà, l'existence de Dieu, notre relation avec Lui, en un mot le " pourquoi " de notre existence.

 

la science ne fait que confirmer la foi en dieu et défaire les allégations matérialistes. Un autre point marquant cette réalité : le grand nombre de savants qui ont apporté d'importantes contributions à la science et qui avaient une foi enracinée en l'existence du créateur et son unicité.

Le plus grand nom de la bactériologie, Louis Pasteur affirmait : « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène. »   il affirmait aussi, faisant allusion aux athées :  «Tant pis pour ceux dont les idées philosophiques sont gênées par mes études».

Albert Einstein disait:

« Je n'arrive pas à concevoir un scientifique dépourvu d'une foi profonde. Ceci pourrait être formulé de la façon suivante: il est impossible de croire à une science sans religion. »

William Thomson(1824,1907), mieux connu en tant que Lord Kelvin, était le grand physicien, fondateur de la thermodynamique. Il disait :

«La science affirme positivement l'existence d'un pouvoir créateur qu'elle nous pousse à accepter comme un article de foi.»  il disait aussi : " Ne soyez pas effrayé d'être des penseurs libres. Si vous pensez suffisamment fort, vous serez contraints par la science à croire en Dieu."

 

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